C'est par ce crédo devenu célèbre que Jean-Paul Sartre s'adressant à ses camarades du bureau directeur du PCF leur conseillait de taire la remise au pas de la Hongrie par une répression sanglante du grand frère soviétique en 1956, et, surtout l'échec des théses communistes .
Mais, me direz-vous! Quel rapport avec la campagne présidentielle actuelle? Tout simplement que les instances dirigeantes du PS, ne veulent surtout pas gagner ces élections car la tache de redresser la France aprés 25 années d'errements et de renoncements politiques leur parait insurmontable. Alors, envoyer (Bécassine?) Ségolène Royal au casse-pipe en ayant l'air de d'y croire (quitte à utiliser la méthode Coué, n'est-ce pas Mr. Bianco?) sans désespérer la base et les militants socialistes, quelle bonne stratégie. A défaut de programme de gouvernement, tout ce beau monde s'agite et caquéte comme dans une basse-cour en folie.
Et si le 11 février,toute cette réflexion participative résulte en un flop (la gouvernance régionale à géométrie variable en Charentes-Poitou, avec ses résultats pour le moins mitigés semble l'annoncer) tout ce beau monde se battra la coulpe en disant "tout est perdu fort l'honneur".
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